Médecins et pharmaciens ont-ils tendance à rejeter la faute sur les patients en situation de pauvreté ? Nous ne devrions même pas nous poser cette question : blâmer la victime est une injustice. Les personnes précarisées méritent soutien et protection et leur souffrance ne peut pas être minimisée. Les professionnels de santé sont censés faire preuve d'empathie et d'ouverture sociale. Ils ne doivent pas adopter un comportement normatif, encore moins faire preuve de mépris. Toute forme de discrimination et d'exclusion des soins de santé doit être rejetée avec fermeté.