Tout sur Henri Anrys

Cette expression était employée par le Dr Wynen pour désigner le partage des honoraires médicaux avec les gestionnaires d'hôpital.

Trop, c'est trop ! Le ministre avait cru pouvoir interdire les suppléments pour les soins ambulatoires donnés aux BIMS, mais l'Absym a menacé de dénoncer l'accord et commencé la procédure à cet effet.

Trop, c'est trop ! Le ministre avait cru pouvoir interdire les suppléments pour les soins ambulatoires donnés aux BIMS, mais l'Absym a menacé de dénoncer l'accord et commencé la procédure à cet effet.

Depuis des années, le désert médical est une préoccupation. On a tout suggéré: incitants, obligation, multiplication de généralistes par suppression du numerus clausus dans l'espoir qu'affamés, ils doivent bien se résigner à s'installer là où il y a encore de la place.

Le dernier accord médico-mut comporte quelques dispositions curieuses. Elles suscitent d'autant plus d'intérêt qu'on n'en voit pas la nécessité. C'est ce qui suscite forcément des interrogations pour un juriste qui cherche toujours à donner un sens à des dispositions juridiques.

Face à la vaccination, il faut faire la différence entre répandre des fake-news, qui est moralement condamnable et le questionnement, le doute et la prudence, qui sont légitimes. Ainsi, il est contre-productif d'affirmer que la vaccination est une assurance tous risques ou que les effets secondaires n'existent pas.

"On a largement étudié la prévention et le traitement des burn-out, y compris l'impact sur le contrôle et le sentiment de contrôle du prestataire sur son activité, mais pas spécialement sur les causes de ce manque de contrôle ni l'impact du carcan administratif."

"On a largement étudié la prévention et le traitement des burn-out, y compris l'impact sur le contrôle et le sentiment de contrôle du prestataire sur son activité, mais pas spécialement sur les causes de ce manque de contrôle ni l'impact du carcan administratif."

Les syndicats médicaux réclament à l'Inami une augmentation de leurs subsides. Depuis le ministère Colla, chacun d'entre eux reçoit tous les ans un montant fixe et un montant par voix obtenue lors de la dernière élection médicale. Ce n'est pas par amour que le Ministre octroie ces sommes, mais par calcul politique. Dans son idée, ce financement devait détacher les syndicats des cotisations de leurs membres et par conséquent de leurs exigences. Il était imprégné du proverbe "Qui paie les musiciens, commande la musique" et visait à ce qu'en habituant les organisations à des ressources officielles, elles en deviennent dépendantes.

Michel Mahaux appelle à ne pas botter en touche chaque fois qu'on parle de réforme du système de soins de santé. Car le système solidaire qui fait la fierté de la Belgique ne peut se pérenniser qu'au travers d'une réforme substantielle de son fonctionnement. Cela vaut aussi pour la vision de Maggie De Block. Et de déterrer la réflexion autour du statut "sui generis" de l'hôpital public dans lequel les médecins hospitaliers sont largement impliqués dans la gestion de l'hôpital.

Médecine