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Le nouveau centre de protonthérapie Particle, situé à Louvain, a accueilli ses premiers patients atteints du cancer pendant l'été 2020, a annoncé mercredi l'UCLouvain, qui exploite l'unité avec l'UZ Leuven. C'est la première fois que des patients sont soignés par protonthérapie en Belgique. Sept personnes ont pu en bénéficier. Les traitements se sont bien déroulés.

L'Inami vient de livrer son premier rapport concernant l'impact du Covid-19 sur les remboursements des soins de santé. " Il s'agit tant d'une indication des coûts supplémentaires que d'une indication des baisses des recettes sur le terrain en raison du Covid-19 ", estime l'institut, qui a analysé plusieurs flux de données en provenance des organismes assureurs. Des chiffres bien en-dessous de ceux distillés dans la presse la semaine dernière qui parlait d'un demi-milliard...

Les mesures contre le coronavirus et les frais d'hospitalisation de mars à juin ont coûté 512 millions d'euros, rapporte mardi l'hebdomadaire Knack sur la base de l'Inami, en charge du remboursement des soins médicaux. Et ce n'est qu'une partie de l'ardoise: les examens et les traitements n'ont pas encore été inclus dans le calcul.

Pour répondre efficacement à la forte demande en tests de dépistage, la Cocom propose sur son site web une carte interactive reprenant tous les centres de tests de la capitale, ainsi que les conditions pour y accéder. Une bonne initiative.

L'Inami intervient financièrement dans les coûts supportés par les dispensateurs de soins pour les équipements et mesures de protection spécifiques nécessaires dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Gants, masques, blouses, lunettes, visières, appareils de stérilisation, gel et spray désinfectants : au total, une enveloppe de 150 millions d'euros est sur la table pour les prestations de soins avec contact physique effectuées du 4 mai au 31 août.

À la demande de l'Inami et du CHU de Namur, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) a étudié l'impact des consultations vidéo sur la santé des patients atteints de maladies (somatiques) chroniques. Pour ce faire, le KCE a analysé la manière dont ce type de consultations est organisé en France et aux Pays-Bas. Résultat : le centre d'expertise estime qu' " il n'existe actuellement aucune preuve scientifique que les consultations vidéo aient un impact différent sur la santé des patients que les consultations 'ordinaires' ".

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