Tout sur Institut national d'assurance maladie-invalidité

Les médicaments dont le remboursement est régi par un contrat conclu avec une société pharmaceutique représentent plus d'un tiers du budget consacré aux médicaments. Il s'agit toutefois de montants bruts. Étant donné que le gouvernement négocie des remises lors de ces contrats, la facture nette de l'Inami est considérablement réduite, a précisé mercredi ce dernier, en réaction à des articles parus dans la presse au sujet d'accords pharmaceutiques confidentiels conclu avec le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit).

Le service du contrôle administratif (SCA) de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) a détecté pour un montant total de 9,5 millions d'euros de fraude aux indemnités d'incapacité de travail en 2018, contre 6,4 millions d'euros en 2017, soit une augmentation d'environ 50% en l'espace de 12 mois, ressort-il du rapport annuel de l'Inami publié mardi. L'institut réclame par ailleurs 10 millions à plusieurs hôpitaux pour des examens IRM non agréés.

Le nombre de Belges qui ingèrent des analgésiques opioïdes, tels que le tramadol et l'oxycodone, continue d'augmenter, rapporte vendredi De Morgen, sur base de chiffres de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami).

Dans la foulée de la sixième réforme de l'État, le fédéral s'est déchargé de l'exercice de toute une série de compétences au profit des entités fédérées. Dans le domaine des soins de santé, ce passage de flambeau est entré en vigueur le 1er juillet 2014 mais l'autorité fédérale - par le biais de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami)- a continué à en assurer la gestion administrative. À partir du 1er janvier 2019, les entités vont toutefois devoir assumer la gestion effective de l'ensemble des matières qu'elles ont été contraintes d'absorber.

L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) et l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) lancent mardi une campagne pour inciter à la prescription de médicaments biolosimilaires, annoncent les deux instances dans un communiqué. Cette campagne sera diffusée en radio, sur des affiches ou encore sur les réseaux sociaux.

La prescription électronique de médicaments est bien lancée mais ne sera pas obligatoire au 1er juin, indique lundi dans un communiqué l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami). En décembre de l'année dernière, le Comité de l'assurance donnait son feu vert à cette obligation au 1er juin (à l'exception des visites à domicile et certaines tranches d'âge de prescripteurs), mais des discussions doivent encore avoir lieu à la Chambre avant publication au Moniteur belge.

Le rapport annuel 2016 de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) vient de sortir. Il note la création d'un trajet de soins buccaux, ses efforts déployés pour réinsérer les personnes en invalidité dans le monde du travail, l'indemnisation de 3.768 victimes de l'aléa thérapeutique depuis la création du Fonds des accidents médicaux et la récupération de 5 millions d'euros de prestations indûment facturées. Tout cela n'aurait pas été possible sans l'esanté.

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