Tout sur Iran

Aucune matière première vitale ne nous arrive de la côte Est de la Méditerranée, dont les soubresauts et conflits ont par contre laissé des traces parfois profondes dans les économies occidentales et dans le portefeuille des citoyens. Que pourrait-il en être aujourd'hui?

Notre compatriote Diane de Selliers démontre une fois encore la qualité de son regard... persan.

A tant médire de la visite à domicile, on en oublierait que s'y cachent de merveilleux petits moments de bonheur.

L'EBM ou Evidence Based Médecine est un concept qui m'est apparu pour la première fois alors que j'étais sur les bancs de l'université. Cette matière était présentée à l'époque par son porte-parole, le Pr Chevalier. Alors que je tentais de percevoir l'intérêt et les perspectives de cette matière au travers des méandres de ces concepts bien souvent fastidieux, ces dernières me sont apparues plus utiles quand j'ai commencé mes stages en médecine générale. Je me suis rapidement rendu compte que ce que mes professeurs m'avaient enseigné n'était pas immuable et surtout que ces connaissances devaient être questionnées et mises en perspective dans le cadre d'une pratique de terrain.

L'épouse du docteur Ahmadreza Djalali a fait savoir à Amnesty International que 121 lauréats du prix Nobel ont envoyé, dimanche dernier, une lettre au guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Par ce courrier, ils réclament la libération de son mari, professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), emprisonné en Iran depuis 2016. L'homme, dont l'état de santé est inquiétant, avait été condamné à mort en 2017 à l'issue d'un procès jugé inéquitable par l'ONU.

INTERNATIONAL : La Cour suprême iranienne a confirmé la peine de mort prononcée à l'encontre de l'universitaire irano-suédois Ahmadreza Djalali pour espionnage au profit d'Israël, a affirmé dimanche son avocat en Belgique, Me Zouhaier Chichaoui, à l'agence Belga.

Quelque 250 personnes ont manifesté le 14 décembre, à l'appel d'Amnesty International et de diverses universités, devant l'ambassade d'Iran à Bruxelles contre la condamnation à mort prononcée par la justice iranienne à l'encontre de Ahmadreza Djalali, professeur de médecine invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB). "La situation de Djalali est très précaire", affirme Lore Van Welden, porte-parole d'Amnesty. "Maintenant plus que jamais, nous devons faire entendre nos voix et continuer à faire pression sur l'Iran."

INTERNATIONAL : L'avocat du Pr Ahmadreza Djalali, condamné à mort à Téhéran, n'ayant pas fait appel auprès de la Cour Suprême iranienne (ou l'appel n'étant pas arrivé), son exécution "semble inévitable", indique dimanche la VUB sur base de propos de son épouse. L'université appelle les politiciens, diplomates, scientifiques et autres citoyens à prendre fermement position contre cette situation. Une manifestation à l'initiative d'Amnesty International aura lieu jeudi à 18h00 devant l'ambassade iranienne à Bruxelles.

Après le parlement flamand et le Sénat, le parlement wallon a approuvé mercredi, en urgence et à l'unanimité, une résolution protestant contre la condamnation à mort par l'Iran du Dr Ahmadreza Djalali, professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB). La Chambre, le parlement bruxellois et celui de la Communauté française examinent aussi des textes similaires ou s'apprêtent à le faire.

Dans une lettre adressée à l'ambassadeur iranien à Bruxelles, le syndicat médical proteste contre la condamnation à mort du Dr Ahmadreza Djalali. L'Absym demande que le Premier ministre Charles Michel et son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, mettent tout en oeuvre pour empêcher l'exécution du Dr Djalali.

La rectrice de la Vrije universiteit Brussel (VUB), Caroline Pauwels, appelle dans une lettre ouverte tous les universitaires belges et étrangers à mener des actions pour réclamer la libération du professeur invité Ahmadreza Djalali, incarcéré en Iran. Le médecin iranien a entamé une nouvelle grève de la faim la semaine dernière dans la prison d'Evin à Téhéran.

Les médecins du European Master in Disaster Medicine, une formation qui enseigne la médecine de catastrophe, ont lancé une pétition contre la peine de mort infligée à leur confrère iranien Ahmadreza Djalali accusé d'espionnage. Le docteur attend son exécution dans une cellule iranienne, sans avocat et sans aucune forme de procès, selon le Dr van Berlaer de l'UZ Brussel.

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