Tout sur IVG

La question de l'accessibilité à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) a animé les débats ce mardi 1er avril au Parlement wallon. Isabella Greco, députée PS, a interpellé le ministre de la Santé, Yves Coppieters, sur le manque criant de médecins pratiquant l'IVG dans les centres de planning familial en Wallonie. Si le ministre partage leur inquiétude, il a rappelé les limites des compétences régionales dans ce dossier.

Le 27 mars 2025, une greffière de New York a refusé d'enregistrer un jugement texan contre une médecin ayant prescrit des pilules abortives à distance. Cet acte marque la première application d'une loi "bouclier" visant à protéger l'accès à l'IVG entre États américains. En Belgique, l'accès est légal, mais il demeure semé d'obstacles.

Né de la fusion de six cliniques, le CHC a près de 20 ans d'existence. Profitant du déménagement prochain - dans trois semaines - de trois des six cliniques au MontLégia, et de la formation des réseaux, l'ASBL a décidé de faire peau neuve. Un changement sur la forme, mais également sur le fond.

Au moment où la Commission nationale d'évaluation de la loi IVG fait part de ses recommandations en la matière, la Fédération laïque de centres de planning familial (FLCPF) sort deux nouveaux outils d'information et de sensibilisation à la contraception d'urgence.

Une pétition a été lancée dans La Libre et De Morgen le 26 novembre dernier (http://abortus-avortement.be). Elle rassemblait mercredi 11 décembre 1.915 signatures (pour un objectif de 2.500) et 4.180 citoyens. Les soignants signataires s'opposent à l'élargissement de la loi avortement et notamment l'allongement du délai de 12 à 18 semaines après la conception. Ils refusent qu'on en fasse un " acte médical à part entière ". Ils estiment que la situation politique instable actuelle et l'absence de gouvernement de plein exercice ne sont pas idéales pour voter de telle loi "à la hussarde ". Votée en première lecture à la Chambre, la loi est examinée en ce moment par le Conseil d'État en vue d'une deuxième lecture.

Une pétition a été lancée le 26 novembre dernier. Elle rassemblait lundi 9 décembre 1.680 signatures et 3.200 citoyens. Les soignants signataires s'opposent à l'élargissement de la loi avortement et notamment l'allongement du délai de 12 à 18 semaines après la conception. Ils refusent qu'on en fasse un " acte médical à part entière ". Ils estiment que la situation politique instable actuelle et l'absence de gouvernement de plein exercice ne sont pas idéales pour voter de telle loi " à la hussarde ". Votée en première lecture à la Chambre, la loi est examinée en ce moment par le Conseil d'Etat en vue d'une deuxième lecture.

Alors que la dépénalisation de l'IVG fait toujours débat en commission Justice à la Chambre, une question importante concerne la pénurie de médecins pratiquant cet acte. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a inclus dans sa déclaration la volonté d'inscrire les techniques d'IVG dans le cursus des études de médecine, ce que les Fédérations de centres de planning familiaux revendiquent également.

A l'aube des 30 ans de la loi IVG Lallemand-Michielsen, et non loin de l'anniversaire de la révision de la loi d'octobre 2018 qui a sorti l'IVG du code pénal sans la dépénaliser totalement, la Fédération laïque des centres de planning familial (FLCPF) a choisi de croiser son colloque annuel sur la contraception avec la question sur l'IVG. Point de vue de spécialistes sur la situation de l'avortement en Belgique.

La commission de la Justice de la Chambre a approuvé mercredi en deuxième lecture la proposition de loi sortant l'IVG du code pénal. Mais cette proposition de loi améliore-t-elle vraiment la situation des femmes confrontées à une grossesse non désirée?

Tout récemment, le CAL a publié un sondage montrant que sept personnes sur dix ignoraient que l'IVG était toujours condamné partiellement par la loi et ce depuis 1990. Dans ce sondage, 75% des 1000 personnes interrogées estiment que l'IVG ne devrait pas être sanctionné. Mais plus qu'un débat éthique, l'idée de sortir l'IVG du code pénal est un débat politique.

Sept Belges sur dix ignorent que l'avortement n'est en réalité que partiellement dépénalisée depuis 1990, selon un sondage mené à la demande du Centre d'action laïque (CAL) publié mardi. Les sanctions prévues par la loi ne sont appliquées que si toute une série de conditions ne sont pas respectées. Trois quarts des sondés s'affirment ensuite en faveur d'une dépénalisation totale de l'avortement.

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