Tout sur Jacques de Toeuf

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a choisi de soutenir uniquement les prestataires conventionnés en débloquant 100 millions pour faire face à la hausse des coûts. Une décision qui passe mal.

Jean Creplet poursuit et conclut sa réflexion sur l'hôpital du futur, telle qu'il l'a livrée au congrès de l'Amgix (Association des médecins généralistes d'Ixelles-Etterbeek). Devant des patients et des médecins de plus en plus connectés au monde digital, on assiste à une révolution de l'approche médicale. Les conseils médicaux sont au pied du mur face à l'inévitable nouvelle culture managériale qui se développe.

"La différence entre exercer des pouvoirs spécifiques au service de personnes prises une à une comme en médecine ou des pouvoirs généraux s'adressant à des masses m'a toujours parue étonnamment négligée", souligne Jean Creplet dans sa série "Philosophie et Médecine". Face à la complexité des lois, il exhorte : "Si les syndicats médicaux veulent vraiment lutter contre l'inflation de lois et règlements, peut-être devraient-ils d'abord s'efforcer d'en saisir les mécanismes profonds."

Jacques de Toeuf souligne à quel point le report des élections médicales est purement politique pour permettre à AADM, le syndicat essentiellement flamand, qui partage l'approche sanitaire de Frank Vandenbroucke, de rencontrer les critères d'éligibilité. De Toeuf regrette également le "à-quoi-bonisme" des médecins-électeurs de moins en moins nombreux.

Jacques de Toeuf souligne à quel point le report des élections médicales est purement politique pour permettre à AADM, le syndicat essentiellement flamand, qui partage l'approche sanitaire de Frank Vandenbroucke, de rencontrer les critères d'éligibilité. De Toeuf regrette également le "à-quoi-bonisme" des médecins-électeurs de moins en moins nombreux.

Le Dr Gilbert Bejjani estime que l'Absym a obtenu plusieurs mesures importantes pour les médecins dans l'accord médico-mut 2022-2023 signé le 21 décembre. Le secrétaire général salue le travail de longue haleine des syndicats médicaux et invite ses confrères à soutenir leurs représentants.

15.000 patients survivent en Belgique chaque année, grâce l'implantation d'un pace-maker. Mais qu'en est-il du suivi? Est-il meilleur à l'hôpital ou à distance? Pour le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), les deux suivis sont qualitativement équivalents. Mais le second n'est pas remboursé par l'Assurance-maladie. D'où la proposition de le rembourser temporairement afin "d'éclaircir les nombreuses incertitudes autour de son utilisation effective".

Jacques de Toeuf, président honoraire de l'Absym, revient sur ses jeunes années de médecin en 1967 et les immenses progrès techniques réalisés depuis pour conclure: "Être médecin n'était pas mieux avant, différent certes, avec plus de liberté et moins d'efficacité et de bon usage des moyens. C'était le temps de nos jeunes années, de l'imagination, de l'apprentissage accéléré des nouveautés, tel qu'il en va à chaque nouvelle promotion de diplômés."

"J'ai failli tomber de ma chaise en lisant la réponse du Cabinet Vandenbroucke dans votre journal (jdM 2662). Contrairement à ce qu'il dit, la médico-mut n'a pas été impliquée dans les décisions d'opérationnalisation des groupes à risque et n'a pas marqué son accord sur cette proposition", s'insurge Jacques de Toeuf, président honoraire de l'Absym.

L'accord 2021 contient les rubriques classiques de répartition des honoraires disponibles dans les limites de l'objectif budgétaire partiel. On y trouve l'affectation de la masse d'index, les dispositions à propos du DMG, et des modalités de soutien aux postes médicaux de garde, ainsi que la révision de l'accréditation.

Dans ce 5e épisode (saison 2) de la série "Philosophie et Médecine. La démocratie sous pression", Jean Creplet s'étonne de... l'étonnement de la presse face à l'existence en Belgique de 9 ministres de la Santé. Car c'est le cas depuis au moins 1990.

Philippe Devos, président de l'Absym, espère signer un accord médico-mut pour un an à la fin de cette année. Mais les trois syndicats proposent des options très différentes. Pour lui, les honoraires des médecins ne peuvent compenser le manque à gagner des hôpitaux pendant la pandémie. L'accréditation doit être distincte du volume d'activités. La téléconsultation doit être étendue. Les médecins en formation sont encore mal traités financièrement et socialement.

C'est l'idée de Jacques de Toeuf, vice-président de l'Absym. Il en a parlé à son bureau fédéral et en médicomut lundi soir. " Ce à quoi je pense, c'est un plan pluriannuel sur trois ans axé autour des 160 millions nécessaire pour booster la consultation à 30 euros soit en ponctionnant ce qui est nécessaire sur la masse d'index soit en le prenant sur une partie des prestations techniques ", expliquait-il avant la médico-mut de lundi. Depuis, on en sait un peu plus. La consultation ordinaire à 30 euros reste d'actualité.

C'est l'idée de Jacques de Toeuf, vice-président de l'Absym. " Ce à quoi je pense, c'est un plan pluriannuel sur trois ans axé autour des 160 millions nécessaire pour booster la consultation à 30 euros soit en ponctionnant ce qui est nécessaire sur la masse d'index soit en le prenant sur une partie des prestations techniques."

Ce mardi matin, la Commission santé publique de la Chambre s'est penchée sur le projet de loi relatif au réseautage clinique entre hôpitaux daté du 18 septembre 2018. Une dizaine d'experts du secteur hospitalier ont fait part aux députés de leurs commentaires et critiques.

Dans le cadre des élections communales et provinciales du 14 octobre 2018, l'Absym interpelle les futurs élus sur des problématiques locales : organisation de la première ligne, mobilité et sécurité des médecins et double taxe sur les cabinets médicaux.

Médecine

Article du magazine

Les vaccins ARNm contre le SRAS-CoV-2, qui ont reçu le prix Nobel de médecine, ont accéléré l'adoption clinique de la technologie ARNm. L'objectif est désormais d'utiliser ces vaccins contre d'autres agents pathogènes, plus particulièrement dans la lutte contre les infections bactériennes et la résistance aux antibiotiques.

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.