Tout sur Jean-Michel Dogné

En décembre dernier, l'arrivée d'Omicron sous le sapin a provoqué un lot de mesures et dans la foulée, des questions. Les médecins généralistes se sont rassemblés la semaine dernière autour de deux webinaires, un de l'Aviq, l'autre du CMG, pour décanter la situation. Parmi les sujets chauds, une question a été lancée à la ministre régionale de la Santé: pourquoi n'a-t-on pas promu davantage la vaccination au sein des cabinets de médecine générale?

Un an après l'arrivée des vaccins en Belgique, le CMG et l'Aviq font le point sur une multitude de sujets, des effets secondaires aux conséquences de l'arrivée d'Omicron en passant par la vaccination des moins de 12 ans et l'importance de la primo-vaccination.

Pourquoi ne pas vacciner les jeunes plus tôt? Parce que, rappellent des spécialistes, "dans l'état actuel des choses, on ne connaît pas l'effet de la vaccination sur la transmission et parce que c'est la vaccination des plus fragiles qui permet de limiter les hospitalisations".

Avec le développement de vaccins contre le Covid prometteurs, une lueur se profile peu à peu au bout du tunnel... et la population belge se montre ouverte à l'immunisation, en particulier en Flandre. Le Sud du pays reste par contre un peu plus frileux, révèle une enquête réalisée début décembre et complétée par près de 3.000 répondants.

Début novembre, une nouvelle plateforme fédérale de dépistage sera mise en place. L'objectif? Permettre l'analyse de 56.000 tests PCR de plus par jour. Il s'agit bien d'une capacité de test en plus de celle déjà disponible grâce aux laboratoires de biologie clinique agréés. Parmi les huit consortiums du pays, celui composé de l'UNamur et du CHU UCL Namur.

Les vaccins contre le SARS-CoV-2 sont un défi non seulement pour la recherche clinique mais aussi pour les autorités sanitaires qui doivent s'armer contre l'hésitation vaccinale et un sentiment de défiance générale envers l'État.

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