Tout sur John Stevenson

On sait que les oestrogènes augmentent le taux de cholestérol HDL et réduisent l'insulinorésistance ainsi que la formation de plaques d'athérome. Ces effets sont atténués par l'ajout de progestatifs androgéniques comme l'acétate de médroxyprogestérone (MPA), induisant une augmentation du risque de maladie coronarienne (risque relatif : 1,23, d'après l'étude Women's Health Initiative).

Chez la femme comme chez l'homme, la fonction sexuelle dépend de la testostérone. Dans certaines situations, la production de testostérone s'arrête chez la femme, soit à la suite d'un processus normal de ménopause, soit à la suite d'un traitement médical (p. ex. ovariectomie). Un remplacement de la testostérone est justifié chez ces femmes afin de préserver la qualité de vie. Des études menées dans la population masculine ont montré qu'un déficit en testostérone accroissait le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires. Selon le professeur John Stevenson, le taux de testostérone doit également être maintenu dans des valeurs physiologiques chez la femme. Cet objectif peut être atteint en complétant une hormonothérapie substitutive individualisée par de la testostérone. Le professeur Stevenson souligne aussi que la recherche dans ce domaine est encore limitée.

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