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Plus de 4,62 millions de personnes ont été admises en 2015 dans l'ensemble des services d'urgence de Belgique. Cela représente près de 180.000 prises en charge supplémentaires par rapport à l'année précédente. Si ces chiffres semblent peu changer au fil des ans, le détail des prestations médicales ravive les questions sur la consommation des soins, à l'égard notamment d'un phénomène d'"urgences de complaisance".

Depuis près de 30 ans, Henri Grynberg, sous sa kippa et derrière sa barbe, distille son savoir médical auprès de ses patients. Religieux convaincu, pratiquant assidu, il s'est servi de la science pour explorer la foi plus en profondeur. Avant d'accéder à la notoriété pour ses qualités de circonciseur.

Josuha Guilavogui, footballeur français, s'est fracturé une vertèbre cervicale lors d'un match opposant le VFL Wolfsburg au Sporting Portugal. Sur Twitter, le joueur s'est montré rassurant. Pourtant, sa blessure est grave et pourrait le gêner à long terme.

Alors qu'une vague d'attentats touche l'Orient à Kaboul, à Bagdad, que l'Allemagne vit la tourmente, la guerre continue en Syrie. L'Independant Doctors Association (IDA) rapporte que quatre hôpitaux de campagne et une banque de sang ont subi des bombardements aériens le 23 juillet. Un nouveau-né a été tué.

Médecin disposant d'un cabinet, vous diffusez de la musique dans votre salle d'attente. Attendez-vous à devoir payer des droits d'auteur, ainsi qu'une rémunération équitable. Pourtant, en 2013, la Commission des rémunérations équitables a décidé d'exonérer tout titulaire d'une profession libérale du paiement de cette indemnité. Mais le projet n'a toujours pas été transposé dans un arrêté royal.

Dans son dernier rapport, basé sur deux études récentes de l'Evaluation mondiale intégrée (WIA) et de l'European academies science advisory council (Easac), le Conseil supérieur de la Santé (CSS) analyse l'impact des pesticides sur la santé, en particulier des néonicotinoïdes et du fipronil. Pour le CSS, il est urgent de réaliser une évaluation plus approfondie de la toxicité de ces composés et de leur action sur l'organisme humain.

Comme l'écrivait le journal du Médecin en janvier dernier, la Belgique a attiré 3.000 médecins européens en cinq ans. Un afflux qui inquiète l'Association belge des syndicats médicaux (Absym), mais également les dentistes par le biais des Chambres syndicales dentaires (CSD) et des dentistes flamands du Verbond der vlaamse tandartsen (VVT). Tous ont dénoncé le manque de places pour les prestataires de soins belges à la suite d'un afflux de diplômés étrangers.

Une nouvelle étude belgo-américaine redéfinit le rôle des facteurs de transcription. Elle montre que ces protéines interviennent également dans les étapes tardives du processus d'expression des gènes. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche médicale, notamment pour certains cancers.

Dès l'instant que l'on évoque le sport de haut niveau - et en particulier le cyclisme - c'est le spectre du dopage qui réapparait, comme une ombre nécessairement projetée par tout sportif dans l'effort. Ce mal que l'on dit " obligé " pour gagner est toutefois à géométrie hautement variable et la ligne de démarcation entre le moralement indéfendable et le socialement autorisé reste floue.

Spécialiste de la question du dopage, le médecin français Jean-Pierre de Mondenard a l'habitude d'appeler un chat un chat. Nous avons recueilli son témoignage accablant sur les pratiques du milieu sportif et la politique en trompe-l'oeil des fédérations. Mais avant de plonger dans l'univers interlope sur lequel il enquête depuis plus de 40 ans, intéressons-nous au personnage. Quel est donc le parcours de ce médecin atypique ?

Face à la déferlante du progrès technologique, la question est plus que jamais d'actualité. Elle devient même brûlante car de plus en plus de lignes rouges sont franchies. Quant à la réponse, pour le Dr Laurent Alexandre, elle ne peut être que collective. Mais il déplore une absence de débat, un manque de conscience de l'enjeu, voire une forme de complicité.

La Commission européenne est légalement tenue de fournir des critères identifiant les perturbateurs endocriniens. Au prétexte d'un manque de consensus scientifique, le processus est cependant à l'arrêt depuis trois ans, ce qui a valu à la Commission d'être condamnée par la Cour de justice européenne. Dans un article publié dans Environmental Health Perspectives, sept chercheurs indépendants estiment par ailleurs que la logique utilisée pour l'identification des carcinogènes est tout à fait applicable aux perturbateurs endocriniens. Entretien avec le professeur Jean-Pierre Bourguignon (ULg), co-auteur de cette étude.

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