Tout sur Mickaël Daubie

Après une décennie de blocages, de silos institutionnels et de plans sans lendemain, le vent tourne enfin dans l'e-santé belge. Lors de la journée 2025 de la Plateforme de la première ligne wallonne (PPLW), Mickaël Daubie, directeur général du service des soins de santé de l'Inami, et Brigitte Bouton, inspectrice générale du département santé de l'Aviq, ont multiplié les constats tranchants et les appels à la convergence. Leur message est clair: le moment d'agir, c'est maintenant.

Dans une lettre ouverte, l'Absym (Association belge des syndicats médicaux) dénonce la suspension du remboursement des téléconsultations. L'Inami renvoie cependant la balle, rappelant qu'il n'est qu'un soutien à la confection du budget.

Les Drs Jean-Luc Belche, professeur au département de médecine générale de l'ULiège, et Ahmed Goubella, directeur médical adjoint à Epicura et médecin-chef du site d'Ath, ont chacun abordé leur expérience de la collaboration entre lignes. S'il reste du travail, les points de vue semblent converger de plus en plus.

Le 1er juillet, Mickaël Daubie succédera à Jo De Cock en tant que président de la Commission nationale médecins-organismes assureurs, mieux connue sous le nom de 'médicomut'. Depuis 2022, Daubie est directeur général du Service des soins de santé de l'Inami. Sa nomination a été publiée au Moniteur.

Depuis juillet, les médecins attendent de pouvoir demander leur prime de pratique intégrée. Mais des problèmes liés aux coffres-forts wallon et bruxellois ont empêché l'Inami de procéder. Le problème est désormais résolu et les médecins peuvent enfin introduire leur demande de prime de pratique intégrée jusqu'au 15 janvier 2024.

Depuis juillet, les médecins attendent de pouvoir demander leur prime de pratique intégrée. Mais des problèmes liés aux coffres-forts wallon et bruxellois ont empêché l'Inami de procéder. L'institut devrait avoir réglé le problème dans les prochains jours.

C'est un peu l'adage de la nouvelle médecine. Au revoir le médecin soliste qui accouchait ses patientes. Place à la concertation, la délégation et la prise en charge multidisciplinaire. Et place également au patient. Au revoir le travail en silos. Place aux réseaux, au partage des données entre prestataires. Des changements louables d'un point de vue santé publique, même si cela ne se fait pas sans heurts.

Il est des sujets comme des ritournelles, ce que l'on appelle en journalisme péjorativement des "marronniers": le sujet du financement des postes médicaux de garde (PMG) commence à en faire partie. Il est en effet récurrent que l'on se penche sur le financement des PMG. La différence cette fois est que le problème a été pris à bras le corps par la médico-mut.

Il est des sujets comme des ritournelles, ce que l'on appelle en journalisme péjorativement des " marronniers " : le sujet du financement des postes médicaux de garde (PMG) commence à en faire partie. Il est en effet récurrent que l'on se penche sur le financement des PMG. La différence cette fois est que le problème a été pris à bras le corps par la médico-mut.

Dès le début de sa carrière à l'Inami, en 2004, Mickaël Daubie a occupé diverses fonctions au sein du Service des soins de santé (SDSS). Économiste de formation, il s'est rapidement intéressé aux réformes dans le secteur hospitalier, entre autres, au financement de l'hôpital de jour et aux soins à basse variabilité. L'équipe de direction est donc au complet à l'Inami après moult interims.

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