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Entre les consultations, les emails, appels, sms et autres patients déterminés à vous traquer sur les réseaux sociaux, vous angoissez de rater une information qui relèverait pourtant de l'urgence médicale? Vous n'êtes pas le seul, si bien que le Conseil national de l'Ordre des médecins a rendu un avis pour vous proposer des pistes en la matière.

L'Ordre des médecins exprime son indignation à la suite des propos tenus par le pape François lors de son séjour en Belgique, propos qualifiant les médecins pratiquant l'avortement de " tueurs à gages ".

Interrogé sur la situation, le Conseil rappelle la règle générale: l'accord de la patiente doit être demandé pour permettre l'accès à ses données médicales par un médecin qui n'a pas de relation thérapeutique avec elle. Pour recueillir son consentement, il faut toutefois porter préalablement à la connaissance de la mère les raisons pour lesquelles cet accès est demandé et les informations qui sont recherchées.

Pour assurer la bonne information du patient sur son état de santé, celui-ci peut enregistrer sa conversation avec un prestataire de soins lors d'une consultation, confirme le Conseil national de l'Ordre des médecins dans un avis rendu à propos d'un avant-projet modifiant la loi relative aux droits du patient. L'accord du médecin est requis cependant.

Dans ces dernières recommandations, l'Ordre des médecin rappelle une fois de plus les règles déontologiques actuelles en matière de conventions de collaboration. Le nouveau code de déontologie médicale de 2018 a en effet apporté quelques changements importants.

L'un de vos patients est récemment décédé et il s'avère qu'il a pensé à vous dans son testament. Ce legs est-il valable ou les héritiers légaux peuvent-ils le contester? Et vous, avez-vous le droit de l'accepter?

Le Conseil national de l'Ordre des médecins met en garde contre la surconsommation d'opioïdes, suite à une enquête des services de l'Inami. Le médecin est tenu de ne pas alimenter l'assuétude. Dans un autre avis, l'Ordre souligne que le médecin doit dûment avertir le patient en cas de participation à une étude clinique.

"A l'avenir, les médecins et les autres prestataires de soins recevront un visa, une "licence to practise", un e-ID professionnel. Ils devront tenir eux-mêmes à jour un portfolio qui prouvera leurs capacités, formation de base, formations complémentaires, activités professionnelles...", a dévoilé la ministre De Block dans une interview accordée au jdM. Elle a également abordé la réforme de l'Ordre ainsi que celle des réseaux hospitaliers.

"Nos membres sont indignés, fâchés et choqués par la proposition non sollicitée relative à la disponibilité permanente des données de santé [1] que l'Ordre des Médecins a rendue publique le 20 juillet, commente le syndicat. Nous y lisons que "le libre choix des prestataires de soins mène à une mauvaise qualité". Cette affirmation est-elle evidence based? Qui a produit, et pour quelle raison, cet avis biscornu et toxique?"

" Consterné " d'apprendre qu'à nouveau un médecin généraliste a été agressé (à Forest, hier par un patient), le conseil national de l'Ordre des médecins partage les inquiétudes des médecins et professionnels de soins. Il rappelle qu'un point de contact a été créé accessible sur le site de l'Ordre des médecins et envisage même des "listes" de patients dangereux. De son côté, l'Absym se demande ce qu'attendent les autorités et dénonce de leur part "un manque d'intérêt".

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