Tout sur Sars

L'épidémiologiste britannique Nisreen Alwan dresse dans la revue "Science" un petit état des lieux du Covid-19 de longue durée... et son impressionnante liste de recommandations donne à penser que ce tableau clinique est loin d'avoir reçu jusqu'ici toute l'attention qu'il mérite.

Une étude néerlandaise confirme que le coronavirus peut infecter les neurones, déclenchant des réponses immunitaires locales qui pourraient être à l'origine des complications neurologiques et psychiques liées au Covid-19. Le Sars-CoV-2 serait susceptible de pénétrer dans le système nerveux central via le nerf olfactif.

Dès le début de la crise du coronavirus, la sécurité d'un certain nombre de médicaments chez les patients Covid-19 a été mise en question. Les statines aussi ont été évoquées dans ce contexte mais, comme pour tant d'autres spécialités, il s'est avéré qu'il ne s'agissait que d'une fausse alerte. À la lumière des données actuellement disponibles, il n'y a en effet aucune raison de douter de leur sécurité... et un certain nombre d'études leur attribuent même des effets bénéfiques!

La prise en charge de la sclérose en plaques (SEP) n'est aujourd'hui plus du tout comparable à ce qu'elle était il y a quelques décennies. Les progrès en la matière se retrouvent à différents niveaux, mais c'est surtout le très large éventail de traitements qui ouvre des perspectives nouvelles.

Cela faisait quelques mois qu'on n'avait plus entendu parler de Solidarity, mais l'étude à grande échelle de l'Organisation Mondiale de la Santé est à nouveau sur les rails... et elle se concentre à présent sur un tout autre type de traitement contre le Covid-19.

Le nombre d'infections quotidiennes au Sars-CoV-2 s'est élevé en moyenne à 2.852 entre le 4 et le 10 mai, ce qui représente une baisse de 4% par rapport à la période de sept jours précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour vendredi matin.

Les facteurs qui déterminent pourquoi l'infection Covid-19 connaît chez certains patients un décours particulièrement néfaste, restent en partie mystérieux. Depuis le début de la pandémie, le choc cytokinique a fait l'objet de nombreuses recherches en tant que facteur de mauvais pronostic... mais plus récemment, les scientifiques ont aussi commencé à s'intéresser de plus près aux manifestations auto-immunes.

Actuellement, les solutions proposées pour faire face aux symptômes de perte olfacto-gustatives, aux conséquences parfois très lourdes, sont basées sur "l'auto-rééducation". Celle-ci ne convient pas à tout le monde. Il existe toutefois une méthode de rééducation olfactive qui gagne à être connue et qui rencontre un franc succès auprès des patients.

Au cours de l'année écoulée, de nombreux articles ont été consacrés aux possibles traitements médicamenteux contre le Sars-CoV-2. La recherche s'est notamment concentrée sur la quête de traitements antiviraux, mais sans parvenir à réaliser de vraies percées révolutionnaires. Qu'y a-t-il encore dans le pipeline?

Samedi dernier, à l'Académie royale de médecine de Belgique (ARMB), le Pr Michel Goldman est venu parler des vaccins et des anticorps thérapeutiques anti-Sars-CoV-2. La séance (virtuelle) du président Jacques Crommen était, pour la première fois, organisée en collaboration avec l'Académie française de pharmacie.

Une étude prouve une corrélation entre ensoleillement et baisse de l'activité du virus Sras-CoV-2. Les scientifiques, qui ont analysé les données en provenance de 128 pays et 98 États ou provinces, mettent en garde: si aucune mesure majeure pour la limiter n'est prise, le passage à l'an neuf devrait coïncider avec une forte hausse de sa circulation.

Une étude prouve une corrélation entre ensoleillement et baisse de l'activité du virus Sars-CoV-2. Les scientifiques, qui ont analysé les données en provenance de 128 pays et 98 États ou provinces, mettent en garde : si aucune mesure majeure pour la limiter n'est prise, le passage à l'an neuf devrait coïncider avec une forte hausse de sa circulation.

Bernard Rentier, professeur émérite de virologie et d'immunologie virale et recteur honoraire de l'Université de Liège, a fait irruption dans le débat sur la Covid-19, reprochant notamment à Sciensano, de publier des chiffres alarmistes, préférant notamment le nombre de " cas Covid " au taux de positivité. Il rappelle qu'il n'existe aucun expert véritable face à un virus inconnu. Les " experts " posent un diagnostic d'après la connaissance qu'ils ont de virus connus et documentés. Il souligne que l'adhésion de la population aux mesures prophylactiques sera proportionnelle aux explications franches et aux statistiques transparentes.

Vice-présidente du cercle des médecins généralistes de Charleroi (FAGC), le Dr Catherine Claus explique les changements d'approche en poste médical de garde (PMG) depuis la crise du coronavirus et, singulièrement le confinement. Usuellement, le patient doit aujourd'hui expliquer ses symptômes par téléphone devant le PMG. A l'intérieur, le médecin de garde l'écoute et le conseille. Il peut éventuellement faire rentrer un patient non-respiratoire mais il doit alors se munir d'un masque chirurgical (à défaut de FFP2) et de gants.

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