Tout sur Sophie Rohonyi

Le débat entre les six sopranos de la politique francophone - le terme "ténor" n'étant pas approprié pour des femmes - a accouché d'un certain consensus autour de la politique de santé hospitalière. Néanmoins, une question posée par Pascal Mertens, directeur général de Vivalia, a permis de distinguer les approches concernant les réseaux hospitaliers et la pénurie.

En avril dernier, Frank Vandenbroucke lançait une réforme d'envergure pour remodeler les tâches du personnel infirmier. Une réforme qui poursuit un double objectif: améliorer l'attractivité de la profession d'infirmier et soutenir davantage la première ligne, et singulièrement la médecine générale. Selon l'agenda annoncé, la réforme devrait aboutir fin 2023. À un mois de l'échéance, de nombreuses questions demeurent, surtout concernant l'assistant de pratique.

Frank Vandenbroucke a déclaré à la Chambre : " Nous souhaitons aggraver les peines pour les actes de violence contre les professionnels de la santé dans le Code pénal. Ainsi, toute personne condamnée pour coups et blessures infligés à un professionnel de la santé entraînant une incapacité de travail de deux semaines encourra une peine d'emprisonnement de trois à cinq ans. La peine actuelle est de deux mois à quatre ans. "

Depuis le 30 septembre, les centres de chirurgie complexe de l'oesophage du CHwapi/GHDC, des Cliniques universitaires Saint-Luc et du Ziekenhuis Oost Limburg ne peuvent plus bénéficier de la nomenclature Inami pour ces interventions chirurgicales. Les députée fédérales Fonck et Rohonyi demandent de geler provisoirement cette mesure de retrait de cette convention.

Le 9 et le 16 novembre dernier, la note de politique générale Santé publique de Frank Vandenbroucke a été disséquée à la Chambre. D'aucuns notent une meilleure reconnaissance de la santé mentale et des soins palliatifs notamment, mais nombreux pointent également les manques de la note de politique générale: peu de choses sur la première ligne, sur la revalorisation des professions médicales.

Le ministre de la Santé publique compte proposer aux médecins généralistes des formations pour la détection et la prise en charge plus précoces de l'alcoolisme chez leurs patients. Il souhaite aussi sensibiliser le milieu hospitalier. Des projets pilotes sont en cours.

Le ministre de la Santé publique compte proposer aux médecins généralistes des formations pour la détection et la prise en charge plus précoces de l'alcoolisme chez leurs patients. Il souhaite aussi sensibiliser le milieu hospitalier. Des projets pilotes sont en cours.

Les députés Fonck, Rohonyi et Bacquelaine ont interpellé jeudi passé en séance plénière le ministre de la Santé publique sur la situation des médecins assistants candidats spécialistes (Macs). Frank Vandenbroucke a annoncé être prêt à dégager un budget supplémentaire pour revaloriser le statut des Macs.

Maggie De Block doit-elle quitter son poste et laisser sa place à quelqu'un d'autre pour mener la bataille contre le Covid-19 ? La majorité des responsables médicaux ou politiques qui ont répondu à cette question du jdM estiment que le moment n'est pas opportun. Mais ils lui livrent une série de recommandations utiles.

De 10 à 15% des personnes testées positives au Covid-19 dans les maisons de repos sont asymptomatiques, soit environ une personne sur six, a indiqué mercredi Philippe De Backer en commission Santé de la Chambre, sur base des 94 maisons de repos déjà testées. En moyenne, quelque 20 % des résidents et 14% des membres du personnel y sont positives, a ajouté le ministre en charge de l'approvisionnement de matériel destiné à lutter contre le virus. Quelque 200.000 tests seront réalisés dans les maisons de repos dans les trois prochaines semaines, a-t-il aussi avancé.

La commission de la Justice de la Chambre examinera mercredi une proposition de loi sur l'avortement amendée par huit groupes qui représentent une majorité au parlement. Un premier vote devrait avoir lieu mais l'assentiment définitif pourrait encore prendre quelques semaines et rencontrer des difficultés politiques. Le CD&V a annoncé qu'il épuiserait tous les moyens parlementaires pour s'opposer à l'initiative. Pour le Dr Catherine Fonck (CDH), "la fin de la responsabilisation du médecin ne permettra plus que les balises de la loi soient respectées". Pour les député.es favorables à l'amendement, "il convient d'abandonner les éléments culpabilisants qui étaient encore énumérés dans la loi de 1990".

Sophie Rohonyi (Défi) veut relancer le débat sur l'avortement en déposant un texte qui va plus loin que la loi actuelle. Pour la jeune députée de 32 ans à la Chambre, la loi 2018 sur l'avortement est une tromperie.

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