Tout sur SRAS

Pour les chercheurs de l'UCLouvain, un an après le déclenchement du plan d'urgence hospitalier (PUH) le 14 mars, les bonnes nouvelles ne manquent pas. Mais les variations permanentes du virus doivent être monitorées, car elles peuvent représenter un péril supplémentaire. La pandémie a déjà occasionné une surmortalité de 17% en un an.

Les anticorps d'un " survivant " au Sras-Cov-2 pourraient guérir des patients atteints ou prévenir l'infection. De nombreux essais sont en cours. Mais les écueils sont nombreux, dont le risque éventuel d'administrer la maladie à cause de virus résiduel dans le sang du donneur.

Selon une étude chinoise1, si les hommes et les femmes ont un risque similaire de contracter le coronavirus, les patients masculins sont toutefois plus à risque de développer une forme sévère de la maladie et leur taux de mortalité est plus de deux fois plus élevé.

Vivre avec - Qu'il y ait eu un défaut de prévoyance et de préparation de la part des institutions et des autorités cela ne fait plus aucun doute, mais le confinement qui a été installé rapidement, l'a été dans un but précis, celui de ne pas surcharger le système hospitalier pour éviter une mortalité évitable. Et après ?

Chaque soir à 20 heures, la population manifeste bruyamment sa sympathie envers les soignants. Si certains accueillent chaleureusement ce soutien bon enfant, d'autres s'insurgent pour diverses raisons : oublis d'autres humbles travailleurs eux aussi indispensables, cynisme des décisions politiques antérieures qui ont privé les soins de santé de moyens indispensables, sacrifice des soignants mal protégés, pertes de revenus non compensés, etc. Pourquoi les soignants refusent-ils ces hommages en arguant " qu'ils ne font que leur job sans attendre de médaille " ?

Qu'il y ait eu un défaut de prévoyance et de préparation de la part des institutions et des autorités cela ne fait plus aucun doute, mais le confinement qui a été installé rapidement, l'a été dans un but précis, celui de ne pas surcharger le système hospitalier pour éviter une mortalité évitable, message fondamental notamment vis-à-vis des plus jeunes parce que la mortalité de la maladie dans cette catégorie n'est pas importante en soi mais c'est le non-accès aux soins qui aurait été fatal. Quelle est la suite ?

Le screening intense des scientifiques penchés sur la manière dont le nouveau coronavirus se clone pour infecter davantage de patients chaque jour porte chaque jour des fruits de plus en plus prometteurs. Dans la livraison de la revue internationale de référence "Nature" de ce jeudi matin, une équipe de chercheurs dévoile l'existence de plusieurs inhibiteurs qui bloquent un moment crucial de la réplication de ce virus. Un résultat qui donne l'espoir de pouvoir rapidement fabriquer un médicament qui puisse empêcher le virus de se cloner pour continuer à infecter le patient ou de le transmettre.

Une étude portant sur l'association de lopinavir et de ritonavir chez des patients atteints de Covid-19 n'a pas donné de résultats favorables. Les chercheurs ont perdu une bataille, mais pas la guerre. Les patients étaient gravement malades. Et peut-être que la méthodologie doit être revue.

Les premiers essais cliniques avec un vaccin contre le Sras-CoV2 sont lancés - un peu à l'aveuglette, puisque bien des questions restent sans réponse concernant l'immunité naturelle contre le virus.

Le virus disparaît-il quand la température augmente ? C'est le scénario idéal face à la pandémie actuelle. Certains virologues nous aident à y croire, mais personne ne se mouille totalement. En effet, certains virus se moquent des saisons, d'autres pas.

Médecine

Article du magazine

Les vaccins ARNm contre le SRAS-CoV-2, qui ont reçu le prix Nobel de médecine, ont accéléré l'adoption clinique de la technologie ARNm. L'objectif est désormais d'utiliser ces vaccins contre d'autres agents pathogènes, plus particulièrement dans la lutte contre les infections bactériennes et la résistance aux antibiotiques.

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.