Tout sur Suisse

Portrait photo du Dr Antoine De Winter, médecin qui fait la mise au point quant à ses activités parallèles de médecin et de photographe.

Notre système de santé est en pleine transition, des soins aigus vers les soins chroniques. C'est un grand défi pour chaque intervenant de la chaîne de soins. Pas seulement en Belgique, mais dans le monde. Notre pays doit, pour grandir dans l'implémentation des soins intégrés, s'inspirer de ce que font nos voisins. Exemples avec la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Écosse et l'Angleterre.

La subvention du SPF Justice (de l'ordre d'un demi-million d'euros), annoncée en décembre, pour la création d'un nouvel Institut médico-légal (IML) au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles) va offrir une bouffée d'oxygène à son Centre de médecine forensique. Et permettre, notamment, l'ouverture de deux places d'assistanat. Rencontre avec la Dre Jessica Vanhaebost, médecin légiste.

Une centaine de personnes ont répondu à l'appel du CHU Helora pour participer, début février, au débat "médecine conventionnelle versus médecine non conventionnelle". Un sujet qui a suscité une grande attention de la part des professionnels de soins. À la fin de la conférence, deux doigts suffisaient pour compter les réfractaires au discours - raisonné et raisonnable - du Pr Fabrice Berna (Université de Strasbourg), vice-président du Collège universitaire de médecines intégratives et complémentaires (Cumic).

Parallèlement à une communication médiatique polarisée sur l'attaque des charlatans à laquelle participent les principaux ordres professionnels, les associations militantes ciblant les dites " fausses médecine ", les institutions et associations de lutte contre les dérives sectaires [1], des actions universitaires concrètes se mettent en place pour structurer la médecine intégrative en France, rejoignant avec retard des pays comme la Suisse, l'Allemagne et de nombreux pays anglo-saxons [2].

Parallèlement à une communication médiatique polarisée sur l'attaque des charlatans à laquelle participent les principaux ordres professionnels, les associations militantes ciblant lesdites "fausses médecines", les institutions et associations de lutte contre les dérives sectaires, des actions universitaires concrètes se mettent en place pour structurer la médecine intégrative en France, rejoignant avec retard des pays comme la Suisse, l'Allemagne et de nombreux pays anglo-saxons.

Le 1er février prochain, les comités d'éthique du groupe Helora des sites Constantinople et Kennedy organisent une conférence sur une thématique peu abordée, voire taboue : " Médecine conventionnelle et non conventionnelle : enjeux éthiques et règlementaires d'un débat passionnel ". Rencontre avec l'initiateur de la conférence, le Dr Abdelhamid Lalaoui, néphrologue et président du Comité d'éthique du CHU Helora - site Constantinople.

La moindre prise en charge de la santé des femmes par rapport à celle des hommes coûte 1.000 milliards de dollars (920 milliards d'euros) par an, estime mercredi un rapport du Forum économique mondial intitulé "Hologic Global Women's Health Index" (GWHI). Cet indice mondial de la santé des femmes est l'une des plus vastes enquêtes annuelles sur le bien-être des femmes.

Sort enfin un dictionnaire des belgicismes, lequel rend grâce et réhabilite nos particularismes qui ne manquent pas de correction. Interview à l'occasion de "La langue française en fête", qui se déroule du 18 au 26 mars.

Pour la deuxième année consécutive, l'association européenne "Shared patient experience" (SPX), a récompensé d'un award l'une des meilleures initiatives mettant la priorité sur le patient. Le SPX Award 2022 a été décerné au "Nationaal MS Centrum" le 10 juin au Rehazenter à Luxembourg.

En Belgique, parler de revenus reste souvent tabou. Cette réserve n'a pas empêché le Groupe médical d'Orval de poser quelques questions à ses confrères sur leurs rapports avec l'argent.

La plupart des pays qui nous entourent rencontrent beaucoup de difficultés à trouver du personnel soignant en nombre suffisant malgré la mise en oeuvre, de temps à autre, de mesures destinées à motiver les professionnels à rester dans la profession et les jeunes à y entrer. Cette tendance s'inscrit désormais structurellement dans le paysage sectoriel. Il n'est pas inutile d'élargir le prisme de l'analyse pour tenter de comprendre les raisons de cette désaffection pour les métiers de soins.

"La majorité des psychothérapies profitent aux patients dans le laps de temps d'une année et patients comme psychothérapeutes savent assez bien quand un traitement doit prendre fin", a expliqué le psychanalyste suisse Jean-Nicolas Despland lors de sa conférence "Psychothérapies brèves chez les adolescents et les jeunes adultes" à l'Huderf (Bruxelles)(1).

Médecine