C'est une petite phrase de rien du tout, "pas d'acharnement n'est-ce pas, docteur", qui accompagne les hospitalisations de la tante qui n'en finit pas de vieillir, de l'oncle qui a fait une vilaine chute, du voisin atteint d'une pneumonie.
"Les enfants qui ont besoin de soins pour une dysphorie de genre peuvent nous consulter à partir de l'âge de neuf ans", explique le psychologue Robin Heyse, membre de l'équipe chargée des questions de genre à l'UZ Gent. "Lorsque la question concerne un enfant plus jeune, nous travaillons d'abord avec ses parents."