Nouvelle exposition au musée Horta, qui confronte le vocabulaire de l'architecte Art nouveau avec celui de ses prédécesseurs, voire de ses contemporains.
Proposition un peu provocatrice qui montre comment son art(chitecture) s'est inspiré de l'éclectisme d'un Alphonse Balat, qui lui enseignera la rigueur et qu'il considère comme son dieu, et de la personnalisation quasi romantique d'un Joseph Poulaert auteur de l'énorme Palais de Justice de Bruxelles (qu'il qualifie de faux dieu).
L'expo s'attache également à déconstruire l'art nouveau du maître pour en définir en effet son vocabulaire à partir de la révolution que va initier chez lui son travail sur l'hôtel Tassel en 1893 dont on célèbre le 130e anniversaire avant de boucler la boucle par un classicisme moderne dans le cas du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Des maquettes illustrent ce propos entre "Le pavillon des passions humaines", une oeuvre de jeunesse que rejoint dans ces formes celle dudit Palais des Beaux Arts de la fin de carrière. Outre Alphonse Balat, auteur des Serres de Laeken et des Musées des Beaux-Arts, qui lui enseigne également l'harmonie, Horta avoue aussi une influence de Viollet-le-Duc, tout en affirmant sa personnalité et sa modernité.
Chaises (celle de Horta comparée à celle de Gaudi et de Joseph Hoffmann de la Sécession viennoise - une expo lui sera consacrée en octobre au Cinquantenaire), dessins, portraits signés Benoît Schuiten, grand admirateur de l'architecte Art nouveau, clinches de portes, plâtres jamais montrés de chapiteaux issus de l'atelier d'Horta, ponctuent cette petite mais éloquente exposition, qui sort également des archives des plans et photos rares, dont un cliché agrandi qui montre une photo de groupe, au sein duquel on a aperçoit un Victor Horta souriant. Une rareté, en effet...
Victor Horta versus Art Nouveau, jusqu'au 8 janvier 2024 au musée Horta, 27 rue Américaine à 1060 Bruxelles.
Proposition un peu provocatrice qui montre comment son art(chitecture) s'est inspiré de l'éclectisme d'un Alphonse Balat, qui lui enseignera la rigueur et qu'il considère comme son dieu, et de la personnalisation quasi romantique d'un Joseph Poulaert auteur de l'énorme Palais de Justice de Bruxelles (qu'il qualifie de faux dieu). L'expo s'attache également à déconstruire l'art nouveau du maître pour en définir en effet son vocabulaire à partir de la révolution que va initier chez lui son travail sur l'hôtel Tassel en 1893 dont on célèbre le 130e anniversaire avant de boucler la boucle par un classicisme moderne dans le cas du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Des maquettes illustrent ce propos entre "Le pavillon des passions humaines", une oeuvre de jeunesse que rejoint dans ces formes celle dudit Palais des Beaux Arts de la fin de carrière. Outre Alphonse Balat, auteur des Serres de Laeken et des Musées des Beaux-Arts, qui lui enseigne également l'harmonie, Horta avoue aussi une influence de Viollet-le-Duc, tout en affirmant sa personnalité et sa modernité. Chaises (celle de Horta comparée à celle de Gaudi et de Joseph Hoffmann de la Sécession viennoise - une expo lui sera consacrée en octobre au Cinquantenaire), dessins, portraits signés Benoît Schuiten, grand admirateur de l'architecte Art nouveau, clinches de portes, plâtres jamais montrés de chapiteaux issus de l'atelier d'Horta, ponctuent cette petite mais éloquente exposition, qui sort également des archives des plans et photos rares, dont un cliché agrandi qui montre une photo de groupe, au sein duquel on a aperçoit un Victor Horta souriant. Une rareté, en effet...