Après plusieurs mois de silence, le grand lecteur du Lièvre et la Tortue qu'est le candidat LR à la présidentielle française a jugé sur BFMTV-RMC qu'il avait mal expliqué la future réforme des soins de santé, axe majeur de son éventuel quinquennat. L'ombre d'Emmanuel Macron pèse vraisemblablement sur ce rétropédalage.
Ce mercredi, François Fillon, vainqueur de la primaire Les Républicains et le mieux placé dans les sondages pour succéder à François Hollande, a reconnu avoir manqué totalement de clarté quant à ses propositions de réforme de la sécu et des soins de santé. A tel point que certains l'accusent de vouloir privatiser la sécu.
"Cette affaire de Sécurité sociale... On n'a pas été bons, on n'a pas été clairs dans nos propositions", a-t-il ainsi reconnu (à lire sur BFMTV.com). "Ce que nous avons écrit a été mal compris, je l'ai retiré. J'ai lancé un débat avec l'ensemble des responsables de la santé, comme les médecins. (...) Je referai des propositions avant la fin du mois de janvier ou au début du mois de février."
Ce que souhaite l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy c'est une réforme des mutuelles pour qu'on leur assigne des tâches plus claires et qu'elles soient mieux contrôlées par une agence ad hoc.
"Il y a des porte-paroles qui parlent un peu vite, on est en train de fusionner des équipes qui faisaient campagne pour des candidats différents. Il y a encore des réglages à faire, je le reconnais", s'est-il justifié.
Il a néanmoins rappelé que le système français de santé devra quoi qu'il advienne être réorganisé. Pour lui, l'épidémie de grippe qui déstabilise les hôpitaux actuellement montre bien que le système ne marche pas, que les services d'urgence sont saturés et qu'ils manquent de médecins...
Ce mercredi, François Fillon, vainqueur de la primaire Les Républicains et le mieux placé dans les sondages pour succéder à François Hollande, a reconnu avoir manqué totalement de clarté quant à ses propositions de réforme de la sécu et des soins de santé. A tel point que certains l'accusent de vouloir privatiser la sécu. "Cette affaire de Sécurité sociale... On n'a pas été bons, on n'a pas été clairs dans nos propositions", a-t-il ainsi reconnu (à lire sur BFMTV.com). "Ce que nous avons écrit a été mal compris, je l'ai retiré. J'ai lancé un débat avec l'ensemble des responsables de la santé, comme les médecins. (...) Je referai des propositions avant la fin du mois de janvier ou au début du mois de février."Ce que souhaite l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy c'est une réforme des mutuelles pour qu'on leur assigne des tâches plus claires et qu'elles soient mieux contrôlées par une agence ad hoc. "Il y a des porte-paroles qui parlent un peu vite, on est en train de fusionner des équipes qui faisaient campagne pour des candidats différents. Il y a encore des réglages à faire, je le reconnais", s'est-il justifié.Il a néanmoins rappelé que le système français de santé devra quoi qu'il advienne être réorganisé. Pour lui, l'épidémie de grippe qui déstabilise les hôpitaux actuellement montre bien que le système ne marche pas, que les services d'urgence sont saturés et qu'ils manquent de médecins...