Le " Front républicain " existe aussi en médecine. Même si certains médecins rechignent à voir " Emmanuel Hollande " à l'Elysée, la préférence nationale de Marine Le Pen est ressentie comme contraire à la déontologie médicale. Beaucoup de groupements professionnels appellent à faire barrage contre le Front national au second tour, explique Le Quotidien du médecin.
Selon un sondage menée par le Quotidien du médecin avant le premier tour, seuls 5% des médecins français envisageaient de voter pour Marine Le Pen.
Quant au second tour, cela ne devrait pas beaucoup se modifier. La suppression de l'aide médicale d'Etat (un milliard) aux patients étrangers ne générerait pas d'économies et ne constitue qu'une santé anti-immigré, pas une approche humaniste, estiment plusieurs ténors syndicaux. L'approche liée à la préférence nationale est contraire à l'éthique médicale qui prescrit de soigner tout le monde quelle que soit son origine. La Fédération des médecins français estime ainsi que "on ne discute pas avec le FN, et pour le second tour, nous n'aurons pas d'états d'âme." Le président de la Fédération hospitalière de France a tweeté qu'il votera pour Macron. Sans le nommer, les cinq principales centrales de praticiens hospitaliers estiment qu'il n'y a qu'un seul candidat "démocrate et républicain".
Macron défend-il la médecine "libérale" ? Certains en doutent et évoquent entre Le Pen et Macron le choix entre la peste et le choléra.
Mais, écrit le Quotidien, "la participation d'Emmanuel Macron à un gouvernement socialiste instigateur de la loi de santé et du tiers payant généralisé fait grincer des dents. Ses projets d'autonomisation accrue des hôpitaux, ou de dérégulation supposée, posent question. La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) a choisi de se retrancher derrière le principe de neutralité syndicale. En début de semaine, le ralliement à Macron de 160 personnalités et élus "hollandais" - dont Marisol Touraine - a apporté de l'eau au moulin des praticiens libéraux qui, comme au BLOC, craignent l'avènement d'un 'Hollande bis'."
Macron défend-il la médecine "libérale" ? Certains en doutent et évoquent entre Le Pen et Macron le choix entre la peste et le choléra.
Lire aussi : sur la santé aussi, tout les sépare
Selon un sondage menée par le Quotidien du médecin avant le premier tour, seuls 5% des médecins français envisageaient de voter pour Marine Le Pen. Quant au second tour, cela ne devrait pas beaucoup se modifier. La suppression de l'aide médicale d'Etat (un milliard) aux patients étrangers ne générerait pas d'économies et ne constitue qu'une santé anti-immigré, pas une approche humaniste, estiment plusieurs ténors syndicaux. L'approche liée à la préférence nationale est contraire à l'éthique médicale qui prescrit de soigner tout le monde quelle que soit son origine. La Fédération des médecins français estime ainsi que "on ne discute pas avec le FN, et pour le second tour, nous n'aurons pas d'états d'âme." Le président de la Fédération hospitalière de France a tweeté qu'il votera pour Macron. Sans le nommer, les cinq principales centrales de praticiens hospitaliers estiment qu'il n'y a qu'un seul candidat "démocrate et républicain". Mais, écrit le Quotidien, "la participation d'Emmanuel Macron à un gouvernement socialiste instigateur de la loi de santé et du tiers payant généralisé fait grincer des dents. Ses projets d'autonomisation accrue des hôpitaux, ou de dérégulation supposée, posent question. La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) a choisi de se retrancher derrière le principe de neutralité syndicale. En début de semaine, le ralliement à Macron de 160 personnalités et élus "hollandais" - dont Marisol Touraine - a apporté de l'eau au moulin des praticiens libéraux qui, comme au BLOC, craignent l'avènement d'un 'Hollande bis'."Macron défend-il la médecine "libérale" ? Certains en doutent et évoquent entre Le Pen et Macron le choix entre la peste et le choléra. Lire aussi : sur la santé aussi, tout les sépare