Des directeurs hospitaliers évaluent l'impact de la pandémie sur les hôpitaux à, pour les plus pessimistes, entre cinq et sept milliards et, pour les plus optimistes, entre un et deux milliards. La vérité est vraisemblablement au milieu. La directrice générale de la fédération Gibbis enjoint les autorités à investir davantage dans la santé et à relever la norme de croissance.
" La population ne comprendrait pas qu'on ne le fasse pas ", prévient Patricia Lanssiers (. Cette demande paraît tout à fait légitime.
Tout comme celle formulée par l'Union européenne des médecins omnipraticiens (Uemo) qui appelle les gouvernements des États membres de l'Europe à accorder une attention particulière au bien-être physique et psychologique des médecins généralistes pendant et après la crise du coronavirus. Cet organisme, dont fait partie l'Absym, réclame également une compensation financière pour la perte substantielle de revenus des médecins généralistes (lire sur notre site).
L'impact de la pandémie sur les revenus des généralistes n'a pas encore été précisément calculé. Les estimations de l'Inami devraient permettre de le connaître prochainement, en montrant le shift entre les téléconsultations et les consultations et visites. Il faudra également prendre en compte dans ce calcul de l'impact le coût du matériel de protection, voire de testing, que les généralistes ont payé de leurs poches.
L'Uemo demande également - à l'instar du GBO (lire jdM N°2634) et de l'Absym en Belgique - des moyens financiers conséquents aux divers gouvernements européens pour le passage à la télémédecine grâce à laquelle les médecins généralistes ont pu assurer la continuité des soins pendant l'épidémie.
Après la bataille contre le Covid, l'heure de faire les comptes - et peut-être même de les régler - est arrivée. Le prochain gouvernement - dont la formation est encore bien incertaine - devra s'en souvenir.
" La population ne comprendrait pas qu'on ne le fasse pas ", prévient Patricia Lanssiers (. Cette demande paraît tout à fait légitime. Tout comme celle formulée par l'Union européenne des médecins omnipraticiens (Uemo) qui appelle les gouvernements des États membres de l'Europe à accorder une attention particulière au bien-être physique et psychologique des médecins généralistes pendant et après la crise du coronavirus. Cet organisme, dont fait partie l'Absym, réclame également une compensation financière pour la perte substantielle de revenus des médecins généralistes (lire sur notre site). L'impact de la pandémie sur les revenus des généralistes n'a pas encore été précisément calculé. Les estimations de l'Inami devraient permettre de le connaître prochainement, en montrant le shift entre les téléconsultations et les consultations et visites. Il faudra également prendre en compte dans ce calcul de l'impact le coût du matériel de protection, voire de testing, que les généralistes ont payé de leurs poches. L'Uemo demande également - à l'instar du GBO (lire jdM N°2634) et de l'Absym en Belgique - des moyens financiers conséquents aux divers gouvernements européens pour le passage à la télémédecine grâce à laquelle les médecins généralistes ont pu assurer la continuité des soins pendant l'épidémie. Après la bataille contre le Covid, l'heure de faire les comptes - et peut-être même de les régler - est arrivée. Le prochain gouvernement - dont la formation est encore bien incertaine - devra s'en souvenir.