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Dans cet ouvrage, le Dr Amouretti démontre la "non-incompatibilité" entre les principes fondamentaux de la médecine chinoise traditionnelle (reposant sur une vision du monde et de l'homme) et ceux de la médecine occidentale, hypertechnologique. Corrélativement, il montre l'apport potentiel de cette médecine chinoise dans un problème de santé emblématique, le cancer. L'ouvrage part d'un constat. L'Europe concentre 23,4% des cas de cancer dans le monde, alors qu'elle ne représente que 9% de la population mondiale. Les populations asiatiques, elles, développent peu de cancers, mais l'incidence de ces pathologies chez les Chinois et Japonais vivant dans les pays occidentaux rejoint très vite celle de leur pays d'adoption. La comparaison entre les approches chinoise et occidentale de trois types de cancer, du sein, de la prostate et du poumon, en montrant comment la médecine chinoise peut concrètement compléter l'approche occidentale est la démonstration de son efficacité dans la prévention de ces pathologies. Le livre se termine par l'intérêt du recours à la sagesse chinoise dans la traversée éprouvante d'une maladie oncologique. L'accompagnement psychologique de ces patients est maintenant bien ancré dans les pratiques. Du point de vue des psychothérapies " occidentales", rappelons notamment les travaux relatifs à l'intérêt de la " pleine conscience" en oncologie (Ph. Caspar , Faire face à la maladie grâce à la "pleine conscience", Compte-rendu du livre d'Elena Rosenbaum, Se sentir bien "malgré" la maladie. Pratiques de pleine conscience pour vivre mieux avec un cancer ou une autre maladie grave, Bruxelles, De Boeck, collection "Cultiver la pleine conscience", Bruxelles, De Boeck, 2014, in Le Journal du Médecin, 13 janvier 2015, 28).